Burp

Mon repas de ce midi, au restau d’entreprise-d-en-face, était tellement délicieux qu’il mérite bien qu’on lui fasse éloge.

D’habitude le lundi, c’est steak haché (cru ou façon semelle) et sa fameuse sauce au poivre, accompagné de sa garniture de haricots verts archi cuits (vous en reprendrez bien une tranche ?).

Aujourd’hui, surprise (j’adore expérimenter) ! Au menu, donc :

  • Filet de perche : ok, j’ai déjà donné. Si on aime vraiment le poisson, mieux vaut ne pas en prendre ici.
    Si vous voyez quelqu’un pleurer devant son assiette dans mon restau d’entreprise, c’est probablement un amateur de poisson qui mange ici pour le première fois.
  • Une grillade : même pas la peine d’y penser. Tout ce qui passe sur le grill du chef réduit votre espérance de vie d’une bonne semaine.
  • Sauté de gras (pardon, de veau), sauce paprika : bon, on prend une grande respiration, on fait un grand sourire au chef (sosie de Richard Gotainer) et on y va (« pas trop s’il vous plaît, merci. »)

Vient le moment délicat du choix des légumes.
Evitez les frites (cuites, puis recuites, puis recuites, jusqu’à ce qu’une bonne âme se décide à en prendre) sous peine de maux d’estomac terribles pour les 8 heures qui suivent.
Bon bah ça sera purée alors. (« pas trop s’il vous plaît, merci, oui, oui, une grande louche, ça suffit amplement, merci. »)

Il est grand temps de passer à la dégustation !
Le sauté de veau : bon, il doit avoir bien vécu ce veau. C’est filandreux à souhait, gras comme c’est pas permis, la sauce paprika fait de son mieux pour masquer le goût mais c’est raté : deux morceaux de gras (pardon, de veau) et je sens déjà monter le haut-le-coeur.
La purée : je ne sais pas à partir de quoi elle est faite, mais deux trois cuillerées et je ne peux plus rien avaler.
On passe au meilleur, donc : le pain et le dessert.

Retour au bureau pour le café avec les collègues, pour moi ce sera avec deux Rennies.

Finalement, ça change du steak haché, ça me fait encore un plat à rayer de la liste des menus comestibles. Ca va commencer à devenir chaud de manger là-bas 😉

Bizarrement, à 17 H j’avais comme un creux, là.

– Je ne pensais pas que l’armée romaine était aussi puissante !

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