Evidemment, le titre aura rameuté les plus salaces d’entre vous. Mais non… il s’agit en fait de vous faire partager les premières sensations de glisse de Kelyan sur des skis.
On commence par le moins fun :
Réveil dominical beaucoup trop matinal. Thibaut a programmé hier soir, non sans douleur, son téléphone portable à 7 heures afin que notre fiston découvre les joies du ski, les cours étant à 9 heures.
8h30. On marche sous les flocons pendant quelques mètres pour prendre une navette qui nous emmène quelques centaines de mètres plus haut. Là, on dépose Kelyan avec 10 autres apprentis skieurs. Ils partent en bus encore un peu plus haut puis on se retrouve plantés là, ne savant pas où ni comment admirer les qualités exceptionnelles de notre fiston -oui, parce qu’on présuppose toujours qu’il est naturellement doué pour tout 🙂 On grimpe donc à pied ici et là, on erre dans la poudreuse, sans succès.
Apparemment il faut prendre un tire-fesse pour accéder aux cours. Léger petit problème technique : nous n’avons pas de skis aux pieds. On redescend donc à pied les quelques centaines de mètres pour louer le matériel, repasser à l’appart déposer nos chaussures de rando et on repart chasser les exploits de notre progéniture.
10h30. Ça y est enfin. Nous prenons le fameux tire-fesse qui nous délivrera de notre impatience. Nous montons et nous apercevons au loin Kelyan. On essaie de se faire discret pour pouvoir l’admirer le plus longtemps possible sans le déranger ni le déconcentrer. C’est là qu’on entend une voix familière crier « maman !! » Mince, il nous a vu. Tant pis pour la discrétion. Je lâche alors la perche un peu trop tôt (je pensais être à la hauteur de Kelyan, mais non…)
Une petite remontrance pleine d’amour de Thibaut plus tard… (il m’a traitée de « quiche »)… on redescend pour reprendre le remonte pente une deuxième fois et tenter de lâcher la perche au bon moment.
Le remonte pente de la discorde 😉
Deuxième remontée, et cette fois-ci on s’arrête juste devant l’école de ski (même pas fait exprès…) et à peine arrivés, alors que nous applaudissons notre Luc Alphand des Hauts de Seine, on se prend les « foudres » du moniteur somme toute sympathique mais passablement agacé qu’à cause des parents voyeuristes, les jeunes skieurs se déconcentrent et pire, se mettent à pleurer, malgré les encouragements emmitouflés des fiers spectateurs.
– « Allez vous-en les parents, je ne veux plus vous voir. Tout allait bien avant que vous n’arriviez et maintenant il pleure » nous lance-t-il au moment où Kelyan, après une descente magistrale sans s’aider des fils sur les cotés s’affaisse quelque peu à la porte d’arrivée. Bon ok, il est carrément tombé ! ^^
– « Mais c’est pas nous », nous répondons lâchement, « c’est notre fils qui nous a reconnu au loin sur le tire-fesse… »
– « Revenez d’ici 3 jours… quand il aura pris ses marques» conclut-il.
Bon d’accord…. Je rechausse les skis- bah oui, je comptais rester, et on s’en va tout penauds 😉
On apprendra plus tard que pour éviter les crises de nerfs des moniteurs qui n’arrivaient plus à gérer les incartades des parents et les pleurs des enfants,les cours de ski pour Piou-pious (c’est le nom du club et du diplôme qu’il obtiendra peut-être) ont été délocalisés en hauteur dans un endroit à priori moins accessible…
Bref, tout ça pour dire qu’il n’y a pas, pour le moment, de photos de Kelyan à ski. Bientôt peut-être….