Les Sables (by day and night)

Lundi 14 juillet :
RDV avec Alain & Carole aux Sables d’Olonne. Kelyan redécouvre les joies de la plage. Courses dans les vagues, sauts de cabri et cris aigus sont de rigueur.
Il est rapidement 12h30 (étant arrivés vers 11h, tout de suite la matinée passe plus vite, oups).

On quitte Alain & Carole et nous nous dirigeons vers notre premier restaurant. « Deux moules marinières et une assiette supplémentaire pour le petit qui mangera les frites de maman –Merci »… « ah oui, et du ketchup SVP ». Crêpe au caramel & beurre salé pour le dessert des deux hommes.

Quelques photos au sortir du restaurant, et franchement là, le choix des photos à poster était trop dur. C’est donc devant l’absence totale d’objectivité maternelle que je vous les livre ici pèle-mêle et m’en remets à vous afin que vous émettiez  votre avis quant à la plus réussie de mon fiston :

Retour à la maison pour une sieste kelyanesque (comprendre 3 heures durant) puis direction la plage en vélo juste à côté. Pas de baignade (il est 19h) mais jeux de plage et promesse d’une glace pour le lendemain matin, comme ça, sans condition, juste parce que Kelyan est un amour depuis le début et qu’on veut lui faire plaisir.
Douche, barbecue, diner et… feu d’artifices sur la plage des Sables !!! Kelyan est très fier car on lui explique qu’il fait nuit mais qu’exceptionnellement il a le droit de veiller. Alors quand on passe devant les maisons aux lumières éteintes sur la route, il nargue les habitants endormis : eux ils dorment et lui il est dehors et il va voir un feu d’artifices, et en plus il y a des bateaux sur la mer. Là il ne faut pas essayer de chercher la corrélation, c’est comme ça c’est tout 😉
Il est 22h30, nous voici sur le Remblai à attendre la nuit noire afin que les festivités commencent.


(derniers instants paisibles pour Kelyan)

En effet, malheureusement pour notre petit, l’immense foule qui a rapidement envahi la plage s’adonne aux feux d’artifices amateurs et tapageurs !

Les fumées et les détonations rendent l’atmosphère un peu trop apocalyptique pour notre petit garçon qui se cache au fond de sa poussette en réclamant de rentrer tout de suite. Il a réellement peur mais on insiste un peu, voire beaucoup. On lui dit que lorsque le grand (et le vrai) feu d’artifices commencera, il y aura beaucoup moins de bruit mais rien n’y fait. Kelyan doit se demander ce qu’on peut trouver à un spectacle aussi cauchemardesque et se renferme encore plus. Seuls quelques chichis réussiront à le soulager un peu mais il refusera coûte que coûte de quitter sa protection Bébé Confort 😉

Bref, il est un peu plus de 23h quand le feu d’artifices est tiré de la berge. En effet le niveau sonore baisse drastiquement et les combinaisons de lumières sont éminemment plus complexes et distinguées que celles des badauds venus s’essayer aux joies de se faire exploser au visage leurs fusées achetées à la sauvette ou même de les lancer dans la foule du haut de leur balcon (les deux sont véridiques !!)
Concernant le premier, il s’agit d’un petit de 8-10 ans qui n’a pas eu le temps de s’enfuir alors que sa fusée, au lieu de décoller dans les airs, est restée plantée dans le sable et lui a explosé entre les jambes. Le père éteint ce qu’il peut. La mère affolée. La sœur en pleurs. Départ précipité de toute la petite famille traumatisée vers les urgences je suppose. Bref, en voilà qui viennent gonfler les statistiques du nombre d’accidents du 14 juillet. C’est sûr qu’ils auraient pu ne pas se tenir tous à deux mètres de la fusée et ne pas laisser le petit manipuler les explosifs… Mais bon, il paraît que ce n’est pas bien de médire…
Quant aux jeunes fous du haut de leur bel appartement avec vue sur mer, ils ont compris la « dangerosité » (beurk, que c’est laid) de leur geste dès le premier coup et ont été stoppés net dans leur fol élan. Peut-être que les feux retombant sur la foule plusieurs mètres en bas leur ont fait prendre conscience de quelque chose ?…
Je me relis et me rends compte que je me suis un peu égarée du contexte de fête et d’allégresse censé accompagner notre soirée. Somme toute, nous avons bien apprécié le spectacle, et même Kelyan s’est surpris à pousser la capote de sa poussette pour apercevoir un peu mieux le ciel vers la fin. Couché à 2h du mat’, fier comme un paon et abattu comme un lémurien 😉

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