9h00 – mon homme à peine réveillé me lance : « et si on allait à la Villette ? » En compagne aimante et docile que je suis, je me soumets à son exigence et je me prépare derechef.
10h30 – j’ai fait aussi vite que j’ai pu 😉 : nous voilà partis.
Déjà, petit avant-gout de la cité des sciences dès notre arrivée à la défense pour prendre le RER A : L’odorama. Passage obligé pour tous ceux en fauteuil roulant ou avec une poussette pour atteindre les quais : l’ascenseur.
« Accueillant » et « chicissime », c’est le moment tant redouté à chaque escapade familiale. Apnée ou nausée, il faut choisir. On appuie du bout des doigts sur l’étage « désiré ». Vite une photo et on essaie d’oublier, jusqu’à la prochaine fois…
Inutile de vous préciser que le déversement d’urine y est systématique. C’est normal, pour accéder à l’ascenseur, il faut aller tout au bout du quai dans un petit recoin sombre. C’est tellement plus rassurant quand on est seule avec son enfant…
Familles et handicapés, bienvenus à la RATP 🙁
Quand je serai calmée, je vous raconterai peut-être le jour où on m’a expliqué que pour prendre l’ascenseur quand on descend du train à la Défense, il faut prévenir dès qu’on est gare St-Lazare car il n’y a pas d’interphone sur le quai à La défense et évidemment l’ascenseur n’est pas en libre service !!!
P.S : depuis peu ils ont enfin rajouté un interphone que nous avons testé hier. Résultat : une voix inaudible nous répond, on demande de répéter, elle nous raccroche au nez, et l’ascenseur s’ouvre finalement … mais non, poisson d’avril, les portes ne se sont jamais ouvertes. Il a fallu porter la poussette dans les marches, trop génial 🙁 Amabilité et serviabilité, les agents SNCF sont au top !!
Mais je m’égare (no pun intended) on va à la Villette, c’est ce qui compte.



